Devenir FA – Wendy Greenfield nous raconte…

J’ai été élevé avec des chiens toujours à la maison et en Allemagne, il y a de nombreuses années ( !) mon père a entraîné des chiens de garde alsaciens pour la RAF.

On m’a offert un labrador chocolat pour mon anniversaire en 2004, lorsque j’ai déménagé en France. J’avais déjà un clair appartenant à mon fils, qui travaillait à Paris à l’époque.
L’année dernière, en 2019, mon chien est malheureusement mort et je me suis retrouvée soudainement sans chien dans la maison.
Dévastée, je n’ai pas pu faire face à l’idée d’avoir un autre chien pendant un certain temps. 16 ans en France avec des chiens, la soudaineté de l’absence totale de chiens m’a vidée.

Puis, le covid 19 est arrivé et j’ai réalisé que quelque part, il y avait un chien qui pouvait bénéficier d’espace, de liberté et d’amour aussi longtemps qu’il le fallait, alors que nous, les humains, étions aussi en confinement, tout comme eux….
Donc, un rendez-vous sur un parking de Poitiers avec un homme que je n’avais jamais rencontré auparavant ( !?) et en ressort en sautant un chien excité et puant qui rentrait à la maison avec moi !
Deux kms plus loin et une respiration lourde dans mon oreille, oui, (le chien !) il avait réussi à passer par-dessus le siège arrière et à contourner le garde-chien et tentait de conduire !
Woah !!
C’est le lockdown, le premier chien à venir d’un refuge, toute la nouvelle paperasse et un chien qui conduit la voiture !!
Heureusement, il n’y avait pas de gendarmes autour et après un arrêt assez bref (ou plutôt , un arrêt assez long) j’ai réussi à démêler la laisse, le chien, moi-même et je me demande pourquoi j’ai changé de vêtements avant de quitter la maison !
Ouf, la fenêtre ouverte tout le long du chemin du retour, non seulement il puait mais bonté divine ces pets…jamais auparavant…… !!!
Enfin rentrés.
C’était il y a trois semaines.

Je dois dire à quiconque pense à l’accueil, que ça a été l’expérience la plus merveilleuse, la plus amusante, la plus gratifiante, la plus déchirante qui soit. La joie d’avoir un chien à la maison, j’en suis pleinement consciente, en tant que famille nous avons toujours eu un chien. J’en ai eu trois, puis deux, puis un, puis…..aucun chien….jusqu’à présent.

Accueillir Isaac a été la meilleure chose ! La joie, la fidélité et l’amour ont été bouleversants.
Depuis ce début, jusqu’à seulement trois semaines plus tard, Isaac en est venu à faire confiance et à comprendre ; j’ai eu la joie, le plaisir et l’amour d’un chien qui est juste… drôle, heureux, réceptif et pas le bonhomme stressé d’il y a trois semaines.
Je crois qu’il est en train de déménager dans un nouveau foyer permanent et de recevoir l’amour et l’affection à long terme qu’il mérite.
Moi ? Ouf !! Quelques (ok beaucoup) de larmes et chagrins d’amour, mais le fait de savoir qu’il peut continuer à grandir dans ses grandes pattes ( !) lui permet de continuer à être un chiot pendant un certain temps encore et de savoir qu’il est un chien heureux, très  heureux.

Il y a beaucoup d’autres « Isaacs » qui ont besoin d’être placés en famille d’accueil, alors après l’avoir fait une fois, oui je le ferai encore et cela me brisera sans doute le cœur quand il/elle partira pour son foyer permanent.